Les gestes qui sauvent
Le témoin d’un accident est le premier maillon d’une chaîne de secours qui se met en place ! En effet, les minutes qui séparent un accident de l’arrivée des secours, peuvent être fatidiques pour une victime gravement blessée ou malade.
Le rôle de chacun est primordial. Le premier intervenant peut permettre, grâce à une alerte précoce et à des gestes simples à réaliser immédiatement, de préserver la vie et la santé d’une victime.
Comment réagir lorsque vous êtes témoin d’un incident ?
Protéger
Il s’agit d’éviter le sur-accident, pour vous protéger vous-même, la victime ou les autres témoins pour ne pas mettre d’autres vies en péril.
Alerter les secours
18 – Sapeurs-pompiers
En cas de feu de bâtiment ou de végétation, d’accident de la circulation, de malaise sur la voie publique…
15 – Service d’aide médicale urgente (SAMU)
En cas de besoin médical urgent ou de renseignements d’ordre médical (en l’absence de votre médecin traitant).
112 – Numéro d’urgence unique dans toute l’Europe
Les numéros d’urgence sont gratuits et accessibles des cabines téléphoniques (sans avoir à insérer de carte bancaire ou de carte téléphonique) et des téléphones portables (même sans carte SIM).
Réaliser les gestes de secours
Aujourd’hui, vous pouvez tous vous former aux premiers secours. Avoir le bon réflexe peut sauver une vie !
En passant la formation PSC1 (Prévention et Secours Civique de niveau 1), vous apprendrez les gestes de premiers secours à travers une formation simple et courte qui permet d’avoir les bons réflexes face à un ami, un membre de votre famille, ou toute personne en danger. En bref, elle permet de maîtriser les gestes qui sauvent.
A noter : le PSC1 remplace depuis le 1er août 2007 l’attestation de formation aux premiers secours (AFPS).
Vous pouvez obtenir les renseignements nécessaires en contactant le Centre d’Incendie et de Secours le plus proche de chez vous.
Les sapeurs-pompiers, acteurs d’urgence mais aussi de prévention, sont les premiers formateurs du grand public au secourisme en France. Ils contribuent ainsi chaque jour à encourager la mobilisation des énergies au service des citoyens et de la vie, tout simplement.
L’arrêt cardiaque
En France, l’arrêt cardiaque est responsable de 40 000 à 60 000 décès par an.
Le délai d’intervention des équipes d’urgence étant en moyenne de 12 minutes, l’idéal serait que les proches ou témoins de la victime puissent déjà réaliser directement les premiers gestes de secours, afin d’augmenter les chances de survie.
L’inconscience, l’absence du pouls ou l’arrêt respiratoire sont des signes d’arrêt cardiaque. L’utilisation rapide d’un défibrillateur peut permettre de réanimer une victime.
NB : Un défibrillateur est un appareil qui analyse l’activité du cœur d’une personne présentant des signes d’arrêt circulatoire : s’il détecte une anomalie du rythme cardiaque, il délivre un choc électrique permettant au cœur de battre à nouveau normalement.
L’installation de défibrillateurs automatisés externes (DAE) se généralise dans les lieux publics ou recevant du public (mairies, centres commerciaux, supermarchés, installations sportives…) mais aussi dans des lieux privés (entreprises, immeubles…).
Compte tenu de la simplicité et de la sécurité de leur utilisation, le décret du 4 mai 2007 autorise les personnes qui ne sont ni secouristes diplômés ni professionnels de santé à les utiliser.